Avec le Code Forestier , Loi n° 2014-427 du 14 Juillet 2014 , qui vient satisfaire aux exigences internationales en matière de gestion forestière , mettre l’accent sur la sécurisation des reboisements et inverser la tendance de la déforestation tout en garantissant la continuation de l’activité
forestière et en préservant l’environnement. Dans l’attente des textes d’application du Code forestier , le regard des opérateurs de la filière
forêt-Bois est désormais tourné vers les Etats Genéraux «de la Forêt, de la Faune et des Ressources en Eau ».
Nous restons convaincus , qu’au sortir de cette importante rencontre , véritable cadre d’échanges et de réflexion sur les différentes problématiques ,
des solutions idoines, robustes et durables verront « Jour » . L’activité forestière est une composante essentielle du developpement durable à tous
les niveaux. Pouvons nous imaginer une terre des hommes sans forêts ?
Boubacar Ben SALAH
Le Mardi 16 Juin 2015 s’est tenu au SPIB, un atelierde renforcement de capacité des membres du bureaudu SYNGOPIB.Il s’est articulé autour de deux présentations, qui ontété faites par M. Boubacar Ben SALAH, président duSPIB.Après le point sur l’état des lieux et avancementdu processus Flegt en Côte d’Ivoire, en rappelantles étapes importantes, la première présentation aporté sur le Plan d’Action Flegt et la seconde sur leRBUE ( Règlement Bois de l’Union Européenne ).
Ces présentations ont permis d’ouvrir les échanges ,afin d’apporter les éclairages nécessaires aux quelquespoints d’ombre.A la fin de l’atelier, les Membres du Bureau du SYN-GOPIB ont exprimé toute leur satisfaction et ontadressé leurs remerciements à Monsieur BoubacarBen SALAH et souhaité que ce genre de rencontrepuisse se renouveler au fur et à mesure de l’évolutiondu processus.
Prenant la parole à son tour , Monsieur BoubacarBen SALAH a invité les Membres du Bureau duSYNGOPIB à continuer le travail de sensibilistation,d’information et de formation et les a félicité pourleur engagement et dévouement dans le processusFlegt.Il a promis que ces rencontres se renouvelerontchaque fois que le besoin de renforcer les capacitéssera exprimé ou se fera sentir dans la conduite duprocessus APV/FLEGT.
Le Point Focal APV/Flegt, a fait le point sur l’état d’avancement du processus Flegt en CI. Après une introduction sur le
nouveau Code Forestier, faite par le Négociateur en Chef APV/Flegt CI, Dable Joseph, Chef du service juridique du MINEF, a présenté le Nouveau Code Forestier, structuré en 10 titres et 18 Chapitres ; il a mis l’accent sur les grandes innovations de celui et les objectifs majeurs que celui-ci vise.
Il s’en est suivi un échange très fructueux entre les participants et le présentateur. Le séminaire a pris fin vers 13 heures, après le discours de remerciement du Président du SPIB à l’endroit des séminaristes, des autorités et de la presse.
Un déjeuner a été offert à tous les participants.
Le Ministère des Eaux et Forêts a organisé le11 juin 2015, sous l’autorité de son ExcellenceMonsieur Alassane OUATTARA, Président dela République de Côte d’Ivoire, le lancementde l’opération de planting d’arbres dénommée :« Je plante un arbre pourune Côte d’Ivoire plus verte »au jardin botanique de Bingerville.
Dans son intervention, l’objectif de cette opération, selon le Ministre des Eaux et Forêts,Monsieur Mathieu Babaud DARRET, est de sensibiliser le grand public afin d’obtenir son adhésion au projet de planting de 22 millions d’arbressur toute l’étendue du territoire, en vue d’atteindreà l’horizon 2020, le taux de couverture forestière de 20% contre environ 6% actuellement. Intervenant à cette occasion, Monsieur AKOSSO Benjamin, 1er adjoint au Maire de Bingerville, a souhaité la bienvenue aux illustres participants et exprimé l’immense joie des populationsde Bingerville d’accueillir dans leur cité, le Chefde l’Etat, son Excellence Alassane OUATTARA.
Il a ajouté que la présence effective du Président dela République à cette cérémonie témoigne de sa volonté et de sa détermination à agir pour la préservation de l’environnement et de la forêt ivoirienne. Le Représentant du Fonds des Nations unis pourl’Alimentation et l’Agriculture en Côte d’Ivoire(FAO), M. DASYLVA, a salué cette belle initiative et a mis l’accent sur le rôle primordial joué par les forêts dans le developpement durableet la lutte contre le réchauffement climatique.
Après toutes les interventions, Monsieur le Présidentde la République, a donné le coup d’envoi de cetteopération citoyenne en plantant un plant d’acajou. Ensuite, Messieurs le Premier Ministre et le Ministre des Eaux et Forêts ont imité le Chef de l’Etat. A la fin de la cérémonie, le Chef de l’Eat a dit toute sajoie d’avoir participé à cet important évènement delutte contre la déforestation. Il a invité tous ses compatriotes et toutes les populations vivant en Côted’Ivoire à participer à cette opération de plantingde 22 millions d’arbres, qui permettra dans quelquesannées, d’avoir une ‘Côte d’Ivoire plus verte’.
Démarrées en juin 2013, les négociations de l’Accord de Partenariat Volontaire (APV) du processus d’Application des Règlementations Forestières, Gouvernance et Echanges Commerciaux (FLEGT) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ont connu un état d’avancement satisfaisant en 2013 et partiellement en 2014.
Depuis le deuxième semestre 2014 quelques difficultés principalement liées à la non disponibilité des textes d’application du nouveau code forestier et l’exécution financière des activités du processus FLEGT sont constatées. Les contraintes de mobilisation des finances ont, notamment, entraîné une baisse de la dynamique des différents organes de travail. En conséquence, les négociations accusent un retard sur le chronogramme de la feuille de route actualisée.
Les avancées observées portent sur :
- l’adoption du champ d’application de l’APV ;
- les réflexions en cours sur les principes 2, 4, 5 et 6 de la grille de légalité ;
- les travaux en cours sur le Système de Vérification de la Légalité (SVL) et la traçabilité du bois ;
- la production des rapports d’étude sur la caractérisation du marché national du bois et des textes
réglementaires afférents ;
- la production, en cours, de l’argumentaire sur les mesures d’accompagnement et le calendrier
d’inclusion du marché national du bois dans l’APV ;
- la stratégie de communication en cours de finalisation ;
- huit catégories d’information, identifiées, à rendre publiques.
De 2013 à ce jour, les parties prenantes ivoiriennes ont bénéficié au total de seize (16) projets dont onze (11)
projets de renforcement de capacités et cinq (5) projets d’appui financés respectivement par le programme
UE-FAO-FLEGT, DFID, UE, CIDT, DFID/FAO et ACP-FLEGT. Les projets de renforcement des capacités
ont concerné 34 personnes.
L’assistant technique fournit par la Coopération allemande (GIZ) et la facilitatrice, mise à disposition par
la Coopération britannique ( DFID et the IDLgroup ), soutiennent très fortement le processus depuis son
démarrage.
Le processus d’élaboration du nouveau code forestier a suivi une démarche analytique qui a associé l’en-
semble des parties prenantes concernées, directement ou indirectement, par le secteur forestier.
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La même démarche inclusive est observée pour les « Etats Généraux de la Forêt, de la Faune et des Res-
sources en Eau, tout comme pour l’APV FLEGT.
Dans la suite logique des « Etats Généraux de la Forêt, de la Faune et des Ressources en Eau » en cours
d’élaboration et de l’APV FLEGT en cours de négociation, qui suivent tous les deux le même chemine-
ment, les conclusions des Etats généraux ne devraient pas, toute proportion gardée, impacter significati-
vement ni le code forestier ni le processus APV FLEGT. En tout état de cause, le code forestier est appelé
à évoluer et pourra être amendé, si besoin était.
Ces conclusions vont plutôt enrichir la réflexion des groupes thématiques de travail en cours et favoriser
une meilleure mise en œuvre du processus APV FLEGT en Côte d’Ivoire.
3- Quelle(s) action(s) du MINEF pour lutter contre le réchauffement climatique, quand on
sait que le bois fixe le carbone de l’atmosphère, contribue à la lutte vertueuse de ce problème?
Les experts estiment qu’en moyenne 25% du dioxyde de carbone, issu des activités humaines, sont absor-
bés par les forêts.
Le Ministère des Eaux et Forêts (MINEF) a pour mission, au plan de la gestion forestière, la conception et
la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de protection et de reconstitution du couvert forestier
national. La gestion durable de cette ressource passe par la mise en place de mesures favorisant sa préser-
vation, sa reconstitution et son utilisation efficiente.
Ainsi, les actions du MINEF pour à la fois protéger, reconstituer les forêts et lutter contre le réchauffement
climatique portent sur l’information et la sensibilisation des populations, la contribution à la protection
des forêts (contre l’exploitation anarchique, les défrichements et les reconversions de terre ainsi que les
feux de brousse) par la synergie d’action des acteurs intervenant dans le milieu rural avec un accent par-
ticulier sur la protection des forêts sacrées, l’éducation des jeunes et des élèves sur l’importance du reboi-
sement, l’incitation des populations et des acteurs au reboisement (en privilégiant des pratiques culturales
en douceur au détriment des reboisements en plein découvert) pour relever le taux de couverture fores-
tière et accroître davantage l’absorption du CO2.
Les experts estiment qu’en moyenne 25% du dioxyde de carbone, issu des activités humaines, sont absor-
bés par les forêts.
Le Ministère des Eaux et Forêts (MINEF) a pour mission, au plan de la gestion forestière, la conception et
la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de protection et de reconstitution du couvert forestier
national. La gestion durable de cette ressource passe par la mise en place de mesures favorisant sa préser-
vation, sa reconstitution et son utilisation efficiente.
Ainsi, les actions du MINEF pour à la fois protéger, reconstituer les forêts et lutter contre le réchauffement
climatique portent sur l’information et la sensibilisation des populations, la contribution à la protection
des forêts (contre l’exploitation anarchique, les défrichements et les reconversions de terre ainsi que les
feux de brousse) par la synergie d’action des acteurs intervenant dans le milieu rural avec un accent par-
ticulier sur la protection des forêts sacrées, l’éducation des jeunes et des élèves sur l’importance du reboi-
sement, l’incitation des populations et des acteurs au reboisement (en privilégiant des pratiques culturales
en douceur au détriment des reboisements en plein découvert) pour relever le taux de couverture fores-
tière et accroître davantage l’absorption du CO2.